31.7.14

Welcome to the University of Sydney

Les tribulations de l'étudiante étrangère qui essaye d'aller en cours dans une université inconnue




A présent que les cours ont commencé, il est temps d'écrire un article sur... l'université! Il faut savoir que l'Université de Sydney fait partie des plus belles au monde, probablement parce que ceux qui l'ont construite essayaient de copier celle de Cambridge (ou Oxford, je sais plus). Quoi qu'il en soit le résultat est plutôt réussi.

Ma belle université


Voilà, maintenant que vous savez ça, vous vous dites que c'est génial, que j'ai cours dans des grandes salles avec des plafonds hauts et des tables en bois. Perdu. J'ai eu mon premier cours dans le bâtiment le plus laid du campus (je n'exagère même pas). Ladies and gentlemen, I give to you... The Transient Building.


Il y a aussi des bâtiments laids qui se cachent derrières les beaux.



Cependant, l'accueil des étudiants étrangers le premier jour s'est déroulé dans le grand hall, qui est l'équivalent non-fictionnel de la grande salle de Poudlard dans Harry Potter, et où nous avons pu assister à la répartition faite par le Choixpeau magique. Euh je veux dire à des discours de bienvenue et des danses aborigènes. 


Gryffondor!



Ici, les cours ne se font pas du tout dans le même esprit qu'en France. La relation entre les professeurs et les étudiants est beaucoup plus personnelle et amicale: la plupart des enseignants se font appeler par leur prénom et celle que j'ai eue lundi, qui s'appelle Shoshanna Dreyfus (Inglorious Basterds INGLORIOUS BASTERDS) nous a dit de l'appeler Shooshie. C'est mignon.

Les étudiants racontent leurs vacances aux professeurs et les professeurs racontent des anecdotes de leur vie pour illustrer leur cours (ce qui rend tous les cours intéressants, même ceux qui sont vraiment barbants). Et les étudiants interviennent volontiers, que ce soit pour répondre aux questions ou simplement pour dire ce qui leur passe par la tête. C'est un peu étrange quand une étudiante plus âgée raconte les problèmes qu'elle et son mari ont eus avec leur fille parce qu'ils parlent deux langues à la maison.

Sinon, administrativement, c'est la même misère qu'à la fac française. J'ai choisi mes cours avant de venir, mais certains ont été refusés (sans raison apparente, bien sûr) et j'ai dû en prendre d'autres. Les deux premières semaines de cours sont la période de "shopping", c'est-à-dire que j'ai le droit d'assister à tous les cours que je veux pour voir lesquels me plaisent, et les ajouter ensuite à mon emploi du temps ou les supprimer. MAIS certains cours requièrent une autorisation spéciale s'ils ne sont pas donnés dans la faculté où je suis enregistrée, ou si je ne remplis pas les prérequis (ce qui est très souvent le cas puisque je n'ai jamais étudié à l'Université de Sydney avant, donc je vois mal comment j'aurais pu suivre les cours prérequis pour certains autres cours), ou si j'ai déjà trop de cours dans mon emploi du temps, ou... Bref.
Une fois en possession d'un emploi du temps, si certains cours tombent en même temps (ça arrive très souvent), il faut encore changer. Pour ma part, j'ai bien fait mon shopping et je crois que j'ai mon emploi du temps définitif, si la fac de Paris daigne me donner son accord. Je n'ai jamais cours le matin sauf le vendredi (beaucoup de grasses matinées EUUUH de matinées studieuses à préparer mon mémoire en perspective).

Après ce paragraphe très long sans aucune photo, je vous souhaite une bonne soirée (enfin journée, avec vos horaires français bizarres). Bisou bisou!


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